Accompagné d’une importante délégation d’officiers de l’armée, dont le Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre, le Colonel Fructueux Gbaguidi, et du Directeur du service de santé des armées (DSSA), le professeur Colonel Félix Atadokpèdé, le Contre-Amiral Jean-Baptiste Aho est allé prendre connaissance de l’état de ces personnels militaires grièvement blessés.
Il était également question pour lui d’apporter le soutien moral du chef de l’Etat, du ministre de la défense nationale et de toute l’armée à ces braves soldats victimes de cet accident alors qu’ils se rendait au Camp militaire de Cana d’où il devrait partir pour une mission de maintien de la paix au Mali.
Accueilli au CHD par le chirurgien traitant, Jules Gbovi, le Chef d’Etat-Major Général des Armées et sa délégation ont été informés de ce que les trois militaires admis dans le centre souffraient tous de graves fractures au niveau du membre inférieur gauche, en plus d’une fracture du bassin pour le troisième. Ce dernier devra subir dans les prochains jours une intervention chirurgicale à Cotonou pour une réparation de son fémur gravement atteint. Toutefois, il a tenu à rassurer les uns et les autres que le pronostic vital d’aucun des trois patients n’était engagé.
Une bonne nouvelle accueillie avec ravissement par le préfet du département du Zou, Aimé Firmin Kouton qui a salué la promptitude de l’Armée à se porter au chevet de ses personnels.
Le chef d’Etat-Major Général des Armée a dit sa satisfaction de voir les trois blessés dans un état stable avec une disponibilité à vivre pour continuer de servir la nation. « Leurs visages témoignaient de la vitalité et de l’espérance de pouvoir vivre et de pouvoir continuer le travail », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Nous prenons l’engagement de suivre les blessés. (…), l’armée dispose d’une structure médicale et nous allons nous battre pour qu’ils retrouvent leurs potentialités ». Il n’a pas manqué d’exprimer son regret pour les trois décès enregistrés dans cet accident et sa compassion à l’endroit des familles éplorées.
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A noter que l’accident est intervenu dans le village Gobè, commune de Savè, (environ 256 km de Cotonou) sur un véhicule militaire en partance de Parakou pour le camp de Cana avec à son bord dix-huit soldats. Suite à l’éclatement du pneu arrière, côté chauffeur, le véhicule a fait plusieurs tonneaux occasionnant sur le champ le décès de deux militaires. Un troisième soldat rendra l’âme sur le chemin de l’hôpital.
Parmi les blessés, cinq sont dans un état grave. Les trois visités par la délégation de la hiérarchie militaire et deux respectivement en réanimation à Goho et à Savè.
Jesdias LIKPETE
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