Le ministre de l’énergie, Dona Jean-Claude Houssou, à la tête d’une forte délégation composée entre autres d’autorités administratives locales et centrales, des cadres de la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE) a procédé ce vendredi 15 mars 2019 à la mise sous tension du 1er moteur de la Centrale thermique de 120 Mw de Maria-Gléta. Un important acte, objet d’une grande satisfaction, qui marque le succès de ce grand chantier du gouvernement, et le géant pas du Bénin vers l’autonomie énergétique.
C’est un fait. La centrale thermique dual fuel de 120 Mw de Maria-Gléta est une désormais une réalité. En compagnie du préfet du département de l’Atlantique, Jean-Claude Codjia, du maire de la commune d’Abomey-Calavi, Georges Bada, du Chef d’arrondissement de Togba, Pierre Gbègnon et des cadres de la SBEE, le ministre de l’énergie, Dona Jean-Claude Houssou a mis en marche avec succès le 1er moteur, sur les sept installés, de ladite centrale. Le léger bruit d’un moteur qui ronronne suivi peu après d’une fumée sortant d’une des cheminées de l’unité de production d’énergie a été accueilli avec beaucoup de joie et d’émerveillement par le ministre et sa suite ainsi que par toutes les personnes présentes à cet essai. En effet, par cela même, c’est la vision du gouvernement du président Patrice Talon et de son gouvernement pour un Bénin autonome sur le plan énergétique qui prend forme. Et pour cause ! La capacité d’énergie électrique attendu de cette centrale thermique est de 127 Mw représentant près de la moitié du besoin en énergie du Bénin.
Saluant le fait qu’il n’y ait pas de bruit pouvant gêner les populations environnantes, le CA de Togba, Pierre Gbègnon a remercié le chef de l’Etat pour le respect de ses engagements, non seulement concernant la protection de l’environnement et des populations, mais aussi les mesures sociales et d’accompagnement. Pour sa part, le maire Georges Bada a souligné que par la réalisation de ce joyau, c’est le développement du Bénin qui vient d’être amorcé. Car, explique-t-il, l’énergie électrique fait reculer l’insécurité et permet la création d’emplois. « Grâce à la volonté du chef de l’Etat et au dynamisme de son gouvernement, vous constatez avec moi que le Bénin prend son envol », a souligné, quant à lui, le préfet de l’Atlantique Jean-Claude Codjia pour qui la réalisation de cette centrale est le début de la fin de la pauvreté au Bénin.
Représentant le Directeur général empêché, le secrétaire Général de la SBEE, Yaya Faikou a surtout dit sa satisfaction de ce que le délai annoncé ait été respecté. « A la SBEE, nous savons toutes les difficultés que nous rencontrons pour donner de l’énergie à la population. Avec ce joyau de 120 Mw dont le 1er moteur a été mis en marche aujourd’hui, la SBEE va être soulagée pour founir de l’énergie à sa clientèle », explique-t-il avec un air de soulagement très perceptible.
Maria-Gléta, du mythe à la réalité ?
« Maria-Gléta 2 n’est pas un mythe, c’est une réalité », a clairement signifié le ministre Dona Jean-Claude Houssou. Pour ce résultat est le fruit du leadership du chef de l’Etat dont la vision pour le Bénin est louable. « Grâce à la détermination, l’ambition, la volonté du chef de l’Etat, le Bénin est désormais un des pays sur qui on peut compter dans le sens du changement structurel de l’économie à travers le PAG et qui doit se traduire dans l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens », déclare-t-il. Pour lui, la mise en marche du 1er moteur de Maria-Gléta 2 est historique et montre clairement que le PAG, et par ricochet le Bénin, avance Il a surtout exprimé sa satisfaction concernant le fait que le projet ait permis à plusieurs Béninois et des entreprises locales de trouver des « opportunités ». « Même sur des segments les plus pointues, comme la soudure spécialisée, près de 80% des entreprises ayant travaillé sur le site sont béninoises », s’en est enorgueilli Dona Jean-Claude Houssou. Il a fini en saluant la SBEE et son directeur général et toutes les personnes, qui n’ont ménagé aucun effort pour l’aboutissement du chantier.
Il faut souligner que les six moteurs restant continuent d’être testés et seront mis également en marche dans les jours suivants, à raison d’un moteur tous les sept jours selon les explications du coordonnateur du projet, Eméric Tokoudagba.
Grégory AKPOLY
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