Aujourd’hui, on peut le dire, il y a eu plus de peur que mal. La suspension des séances de dialyse annoncée, la semaine dernière à travers les réseaux sociaux, n’est plus d’actualité. Les responsables de l’unité de dialyse « Longue vie » et les autorités gouvernementales ont pris les taureaux par les cornes. Des mesures urgentes ont été prises pour éviter la rupture totale de stocks des consommables médicaux.
En effet, courant semaine dernière, une note d'information interne du centre de dialyse a circulé en boucle sur les réseaux sociaux. A la quête du sensationnel, des esprits malveillants se sont empressés de faire une interprétation erronée de ce document administratif à usage interne. Ce faisant, ils ont créé la panique dans le rang des patients du centre. Ce coup médiatique a suscité également un certain émoi au sein de l’opinion publique.
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Contrairement à certaines allégations mensongères sur le sujet, le gouvernement et son chef ont toujours pris à cœur la situation des hémodialysés, aussi bien des centres publics que privés. Ainsi, selon une source proche du ministère de l’économie et des finances, l’argentier national a déjà instruit ses services compétents pour accélérer le paiement des factures en souffrance. A en croire la même source, le retard constaté est lié à quelques vérifications administratives.
Pour rappel, c’est le président de la République en personne qui s’était préoccupé de la situation des hémodialysés en 2017. A la suite des cris de détresse de ces derniers, il avait convoqué une séance de travail le 12 janvier 2018, en présence des ministres concernés, des cadres de l’administration et des acteurs du secteur pour dégager les pistes de solutions. Dès lors, rien ne devrait plus venir perturber les soins auxquels ont droit les hémodialysés au Bénin.
Ambroise AMETOWONA
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