Ouvert ce samedi 6 juillet, le sommet de l’Union africaine à Niamey a pris fin sur une note de satisfaction de la trentaine de chefs d’Etats et de gouvernements qui s’y sont rendus. La rencontre de Niamey a notamment été marqué par le lancement en grande pompe de la Zone de libre échange continentale. Un grand marché qui réunira 54 pays sur les 55 que compte l’Afrique, l’Erythrée étant le seul pays n’ayant pas signé l’accord, soit plus 1,7 milliards de personnes, et qui entrera pleinement en vigueur dans un an.
Si pour le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, « c’est un vieux rêve qui se réalise », le président du Niger, Mahamadou Issoufou souligne qu’il s’agit là d’un événement important dans la vie du continent africain depuis la création de l’OUA et sa transformation en Union Africaine. Car, explique-t-il, elle permettra, à travers la création d’emplois, notamment pour les jeunes, de mettre fin au drame de la migration clandestine.
Toutefois, le président égyptien et président en exercice de l’Union africaine, Abdel Fattah al-Sissi, rappelle que le chemin à parcourir est encore long pour que la Zlec soit totalement fonctionnelle. « Il faudra lever les obstacles qui nous empêchent de parvenir aux objectifs visés », a-t-il indiqué.
En effet, la première étape de son lancement franchie, la suite ne sera pas donnée. Les négociations pour l’opérationnalisation de la zone s’annoncent compliquées. Les pays devront trouver des accords pour les réductions de droits de douane et la circulation des biens.
Grégory AKPOLY
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